[RP] Cabine de pilotage du Capitaine

Médecin Messages : 228 Date d'inscription : 11/11/2015

Spoiler:

Finalement, je n'étais pas plus avancé. Il allait falloir que je m'improvise orateur pour les passagers. Certes, j'avais l'habitude d'expliquer certaines choses à mes patients mais pas de leur donner de secourisme! M'enfin... Je comprenais aisément le Capitaine, il avait pensé que j'en étais plus que capable. Il fallait une première à tout, au fond!

- Ce n'est rien, vous avez bien fait. Je vais m'essayer à cet exercice, nous verrons bien! Avec un peu de chance, les passagers seront compréhensifs!

Souriant, je tentais de le rassurer à ce sujet. Bien, visiblement, nous avions fait le tour de la question, du moins, en surface. Je me levais alors de mon siège : j'avais du pain sur la planche pour préparer ce fichu cours!

- Je vous propose donc de m'envoyer une copie de vos notes
Spoiler:
assez rapidement afin que nous ayons chacun trace de ce que fait l'autre. J'en ferais de même et nous pourrons ainsi exposer sereinement notre expérience et nos savoir faire aux passagers. Cela vous convient il ?

J'attendais l'accord du Capitaine pour prendre congé. Lui comme moi avions du travail qui nous attendait. La croisière démarrait fort!

Messages : 98 Date d'inscription : 31/10/2015

16.12.1952.

Une fois cette palpitante réunion achevée, Logan regagna la passerelle du Memphis. Non mais passer autant de temps juste pour en venir aux propos du commissaire....quelle perte de temps. Enfin, si au début,il était entré dans une certaines colères, suite aux caprices de la princesse, il fallait avouer qu'à la fin, il s'était assez amusé.

Enfin, quoi qu'il en soit, cette interminable réunion était achevée. S'il devait demeurer capitaine, il espérait toutefois, que les réunion suivantes, ne seraient pas aussi longues. Peut-être que la Moore prendrait ses gouttes avant qu'elles ne débutent, c'était à espérer. Si il devait être viré à la suite de cette réunion, eh bien......il profiterait du reste de la croisière, si tant est qu'elle ait un avenir, comme simple passager. Rien que pour profiter déjà et voir la princesse couler cette croisière sous ses caprices. Il avait toujours su retomber sur ses pieds et y arriverait toujours, cela ne l'inquiétait nullement.

Lorsqu'il était arrivé, il demanda un rapport de la situation en son absence, bien sur....RAS tout était ok. Le bateau voguait paisiblement vers Medinet-Habou, où le navire allait accoster pour une escale de quelques jours. Tout se passait le plus paisiblement possible, les membres de l’équipage étaient sereins et concentrés, en salle des machines idem, rien de spécial n'était remonté jusqu'à la passerelle. C'était aussi bien et il fallait espérer qu’il en soit de même durant le reste de la croisière. Le capitaine fit un rapport succinct, qu'il confia à l'un des membre d'équipage...il ne pouvait d'ailleurs faire plus, rien, il n'y avait rien à signaler, il n'allait pas inventer non plus.

Citation :: ====== 16.12.1952. ======

Le Memphis II vogue en direction de Medinet-Habou : RAS
Appareil à gouverner : OK
Salle des machines : RAS

- Portez cela à notre chère directrice ! Pas l'envie qu'elle vienne me déranger ici !

Moins il verrait cette foutue furie capricieuse, mieux se serait. Logan consigna ensuite cela dans le journal de bord du Memphis.

Messages : 98 Date d'inscription : 31/10/2015

JOURNAL DE BORD DU MEMPHIS II - ARRIVEE A MEDINET-HABOU -

Jeudi 18 Décembre 1952

Essais d'appareillages OK
Appareil à gouverner OK
Saisissage du matériel et du chargement OK
Amarrage dédoublé OK
Liaisons avec terre OK
Coupée installée OK

Messages : 98 Date d'inscription : 31/10/2015

04.01.1953

Le Memphis II avait remonté le fleuve, pour arriver à Medinet-Habou, où il était à quai depuis quelques jours. La routine allait s'installer progressivement, mais parfois cela avait du bon, s'ils pouvaient faire une croisière paisible, cela ne serait pas plus mal. Si en plus, ils pouvaient éviter les sautes d'humeur du dragon, se serait limite le paradis. Et si la routine venait à l'ennuyer, il suffirait au capitaine de croiser la route de la directrice, cela mettrait un peu de piquant. Quoi que pour l'heure, il n'en avait nul besoin.
Les passagers, tout comme à Louxor, allaient pouvoir visiter un Temple, celui de Ramses III, flâner au Souk, ou encore se promener au bord du Nil. Ils avaient également l'occasion de profiter d'un bal masqué, pour les fêtes de fin d'années. Cette escale allait être des plus festive. Pour sa part, nulle fête de prévue pour lui, il n'en avait pas la moindre envie, mais ce n'était pas pour cela qu'il n'allait pas profiter de son temps libre. Bien au contraire, il comptait en profiter pleinement...en compagnie de la douce Savannah. Peut-être iraient-ils au souk, cette fois encore, puis une balade sur les bords du Nil pourquoi pas.
Pour l'heure c'était l'inspection de routine qui allait occuper son temps. Il allait faire le tour des divers services et s'assurer que tout était en ordre.

Une fois que ce fut fait, son inspection s'étant passée aussi bien que les précédentes.....ce qui était une bonne chose, il consigna le tout dans le journal de bord, à son retour dans la cabine de pilotage. Rien n'avait changé depuis qu'il était arrivée, mais il le consigna tout de même.

JOURNAL DE BORD DU MEMPHIS II - ESCALE A MEDINET-HABOU -

Lundi 04 Janvier 1953

Essais d'appareillages OK
Appareil à gouverner OK
Amarrage dédoublé OK
Liaisons avec terre OK
Coupée installée OK

Messages : 98 Date d'inscription : 31/10/2015

08.01.1953

Une nouvelle année avait débutée, les fêtes s'étaient déroulées à bord du navire. Fêtes auxquelles Logan n'avait assisté, préférant de beaucoup passer d'agréables instant en compagnie de Savannah, durant son temps libre bien évidemment. Cela faisait plusieurs jours déjà, que le navire était à quai à Medinet-Habou. Les passagers avaient assisté au cours obligatoire et pouvaient à présent profiter pleinement des diverses animations, qu'offrait la compagnie et notamment de celles de fin d'années. Le capitaine quant à lui, n'était pas mécontent d'être débarrassé de cette corvée. Car même si c'était chose obligatoire, habituelle, lors des croisières...c'était loin d'être plaisant pour lui. S'il avait put se décharger de cette formalité sur quelqu'un d'autre, il l'aurait fait sans hésiter. Mais le dragon tenait à ce qu'il dirige un groupe, alors à contre coeur il l'avait fait, tout en sachant pertinemment, qu'il perdrait bien vite l'attention des passagers, tout au moins de la moitié du groupe.

Enfin, cela était réglé et il pouvait retourner cette routine bien plus calme. Lors d'escale de ce genre, il n'y avait que peu de choses à faire. Peu de choses changeaient. Les petites inspections journalières, les rapports succincts, rythmeraient ses journées, mais en même temps, ils n'étaient pas en mer. De sa cabine de pilotage, il avait une vue plutôt agréable sur le Nil, ou encore sur la ville. Mais pour l'heure, après avoir bu quelques cafés, il avait décidé d’aller en salle des machines, histoire de se dégourdir les jambes et inspecter lui même les lieux, plutôt que de se contenter du rapport que lui faisait parvenir le Chef mécanicien. D'ailleurs, après avoir arpenté les coursives jusqu'en salle des machines, le chef ingénieur s’empressa de lui apporter un rapport.

Tout était des plus normal, il n'y avait de raisons de s'éterniser en salle des machines. Donc après un bref "état des lieux", il s'en retourna vers la passerelle, où l'attendait d'autres rapports, d'autres services. Il alla donc s'installer à son bureau pour y lire ces rapports, devant un énième café. La journée s'annonçait calme et belle, il était plutôt bien dans sa cabine et dans ce bureau attenant. Il y était au calme, même le dragon n'était venue l'y déranger et c'était très bien ainsi. Il ne l'avait d'ailleurs pas revu depuis cette fameuse réunion et ne s'en portait pas plus mal, comme à son habitude, il ferait parvenir les rapports qui se ressemblaient tous, mais cette méthode la gardait éloignée de sa cabine.

Messages : 98 Date d'inscription : 31/10/2015

Dans la nuit du 23 au 24.01.1953

Le Memphis allait larguer les amarres et Logan après un temps de repos, allait effectuer un état des lieux avant de rejoindre la passerelle. Le Memphis quitterait le port pendant que les passagers profiteraient d'une bonne nuit de repos. Laissant Savannah profiter de sa cabine, il avait commencé par rejoindre la salle des machines. Le Chef mécanicien s’empressa de lui apporter un rapport quand il le vit arriver, son équipage était très professionnel et c'était fort appréciable.

Tout était en ordre et c'était une bonne chose, son inspection terminée, il ne lui restait plus qu'à rejoindre la passerelle et donner l'ordre d'appareiller. Lorsqu'il fut en cabine de pilotage, tous étaient à leur postes et n'attendaient plus que l'ordre de quitter le port. Son second se rapprocha de lui pour lui assurer que tout était paré au départ et Logan le consigna dans le journal de bord.

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- JOURNAL DE BORD DU MEMPHIS II -
- Départ de MEDINET-HABOU en direction de EDFOU - 24.01.1953 ... 6h30 -

Coupée retirée OK
Appareillage OK
Appareil à gouverner OK
Liaisons avec terre rebranchées OK

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Selon les ordres du capitaine, le Memphis quitta Medinet-Habou, pour prendre la direction de sa prochaine escale, Edfou.

MdJ Messages : 97 Date d'inscription : 24/01/2013

JOURNAL DE BORD DU MEMPHIS II - ARRIVÉE A EDFOU -

Vendredi 26 Février 1953 - 6H00

Essais d'appareillages OK
Appareil à gouverner OK
Saisissage du matériel et du chargement OK
Amarrage dédoublé OK
Liaisons avec terre OK
Coupée installée OK

Messages : 59 Date d'inscription : 01/05/2016

-Nuit du dimanche au lundi 30 mai 1953- Prise d'assaut du poste de commandement-

Les deux embarcations se laissent glisser sur les derniers mètres qui les séparent de la coque du paquebot. A vingt nœuds de vitesse environ, il faut agir très vite et avec une précision d'horloger. Presque simultanément, chaque homme actionne son lance grappin. Souples et rapides comme des chats, ils grimpent le long de la corde jusqu'au parapet et sautent sur le pont. Tapis contre la nuit, ils s'assurent que personne ne s'y trouve. Un geste ordonne au groupe d'avancer. La cabine de pilotage n'est pas loin.
Deux hommes se plaquent sur le mur, de part et d'autre de la porte. Deux autres s'apprêtent à forcer l'ouverture, si besoin. Le chef lève la main et compte sur ses doigts sans un mot:

1 2 3

Il frappe et annonce d'une voix forte:

-Commander, there's a big problem on the deck!*

Il se recule et laisse le champ libre à son équipe. Quelques secondes passent. On actionne la poignée et la porte s’entrouvre: les mercenaires s'engouffrent alors dans la cabine de pilotage, armes aux poings. Cernés, menacés, abasourdis, le Commandant du paquebot, son officier en second, et le premier lieutenant demeurent interdits, cois. Naïm pénètre à son tour dans la cabine.

- نعلق *

Les mains liées, le Capitaine finit par réagir:

- Mais...Qu'est-ce qui se passe? Que voulez-vous?

Pour toute réponse, l'assassin le perce d'un regard haineux et dégaine un pistolet qu'il lui colle sur la tempe, armant le chien. Il reste ainsi un long moment, s'amusant de l'épouvante qui étreint brusquement la pauvre victime. Un lourd silence s'abat dans l'habitacle. L'atmosphère devient épaisse, opaque. Le temps s'égrène, seconde après seconde, en apnée. Va-t-il appuyer sur la détente?...

Orchestrée dans la perfection, les mercenaires obéissent à une mécanique bien huilée qui s'enchaîne dans l'habitude et l'expérience. Naïm, enfin, impulse la suite, d'un simple mouvement de tête, et l'un de ses hommes de main s'approche sans une once d'hésitation sur les trois prisonniers. Sans mot dire, il les bâillonne brutalement. Il saisit alors l'épaule droite du Commandant et commence à frapper de toutes ses forces au ventre. L'officier se plie en deux, gémit, sans pouvoir crier toute sa douleur. L'autre poursuit ses coups de poings jusqu'à ce que le corps s'affaisse, impuissant. Ses compagnons demeurent immobiles, pointés par les mitrailleuses, effarés de toute cette violence incompréhensible, la respiration contenue par une terreur emplie d'une impossible révolte.

- Ces chiens, à la cale.

La voix claque, sèche et méprisante. Trois sbires se chargent d'emmener les prisonniers. Inanimé, le Capitaine est traîné sur le sol. Nasser et Omar regardent Naïm. L'opération était presque trop facile. Il est 3h05. Le mercenaire abaisse le chèche qui lui couvre le nez et déclenche l'alarme.

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- Nasser, tu rejoins Akim sur le pont. Vois comment ça se passe et reviens ici, rapport dans quinze minutes.

D'un geste machinal, il ajuste les manches de sa veste. Il préfère l'habit traditionnel et l'image de son somptueux salon lui traverse l'esprit. Quand le retrouvera-t-il?

*Commandant, il y a un gros problème sur le pont
*Attachez-les

Messages : 59 Date d'inscription : 01/05/2016

-Tout se déroule comme prévu. Tout le monde est sur le pont. Le bateau est à nous.

Nasser fait part des détails circonstanciés du drame qui se déroule, avec son chef. El Ashram, satisfait, l'écoute avec attention et sourit méchamment lorsqu'il apprend que le haut commissaire des transports égyptiens est prisonnier. D'un ton ironique, il se réjouit d'avance :

-Tiens, tiens, on s'offre du bon temps Monsieur le Commissaire. Et on s'amuse à cacher des armes...Omar, tu restes ici, tu gardes le poste. Je rejoins le Prince.

Il donne ses instructions qui seront respectées, sans défaillir. Envers Naïm El Ashram, on obéit corps et âme. On le respecte. On le craint. On ne le trahit pas. Ceux qui s'y sont essayés, se croyant plus malins que leur maître, ne sont plus là pour en témoigner. Il paie grassement, alors, cela vaut bien quelques compromis.

-Fréquence habituelle, vérifiez les talkies. Nasser et toi, avec moi.

D'un signe de tête, le départ est donné. Le trio quitte la cabine de commandement. Il est presque quatre heures.