[RP] Heure du déjeuner

Messages : 150 Date d'inscription : 12/10/2012

Le jeune homme rosit légèrement lorsqu'elle lui confia la réelle signification du mot cartouche. Effectivement, ce qu'il avait cru être de petites tablettes ou plaquettes étaient en réalité des pierres taillées.

Effectivement, le navire coulerait s'il contenait tous les cartouches que tu voudrais y mettre !

Il répondit tendrement au baiser reçu, frôlement délicat. Il pouvait sentir le frisson sur le mollet délicat de sa complice, et dans ses yeux, une lueur s'était allumé qui montrait la montée de son désir.

Qui sait, peut être grâce à ton savoir découvrirons nous sur les cartouches du temple des secrets inconnus sur un pharaon mystérieux !
Veux tu manger ?

Il avait déjà fini son déjeuner, mais il prendrait bien un dessert, et la jeune femme frissonnante malgré la chaleur n'avait surement guère de souvenirs du petit déjeuner pris ensemble. Il cessa net ses caresses en répondant à son regard par un clin d'œil. La suite attendrait, il était l'heure de se sustenter.
Il garda néanmoins la main délicate dans la sienne, et appela le serveur.
Après qu'il fut reparti avec la commande de Victoria (hrp : ou non ), Lucien sourit à son amante et, se penchant vers elle, il esquiva le baiser qu'elle avait anticipé pour venir en poser un sur son oreille et lui murmurer.

Tu pourrais m'appeler par un nom doux ?

Et de mordiller aussitôt le lobe offert, avec un petit rire.

Nous visiterons donc ce temple ! Et nous irons au cinéma ! J'ai vu qu'il y avait un cinéma de plein air où nous allons. Je crois qu'ils y passent des films sur lequel j'ai travaillé. Avec un peu de chance ils passeront même l'un de mes courts métrages en introduction !

Cette perspective de lui montrer un travail qui, même s'il n'y avait que collaboré, était en partie le sien, le fit frémir, et il se sentit brusquement excité comme un gamin le jour de noël.
Il se pencha en avant et prodigua un sensuel baiser, entrouvrant les lèvres pour taquiner la langue de sa partenaire.

Sujet: Re: [RP] Heure du déjeuner Mar 20 Nov 2012 - 5:40

La complicité qui s’installait la rendait heureuse. Heureuse et de plus en plus détendue avec ce compagnon qu’elle ne connaissait pas il y a quelques jours encore. Jamais elle n’avait imaginé pouvoir vouloir se tenir auprès de lui après leur première nuit. Plus elle passait de temps à ses côtés plus elle souhaitait que d’autres moments viennent s’offrir à eux. Tous deux s’amusaient de leurs caresses secrètes sous la table, de leurs baisers volés et le désir de Vic augmentait. A croire qu’il s’était endormi trop longtemps. Amusée par le mouvement de recul qu’opéra Lucien elle se mit à rire doucement.

J’ai faim oui. Tu viens de m’y faire songer. Je n’entendais que toi alors que mon estomac criait sa faim.

Commande fut passée, apportée et avalée sans excès. Leurs discussions se voulaient légères ce qui lui plaisait aussi ne voulant pas paraître pour la chercheuse stricte, le nez toujours plongé dans ses ouvrages. La question qui lui fut posée l’interpella. Un doux nom ? Elle n’y avait pas songé avant. Tendrement, elle tenta d’en formuler quelques uns avec ce ton taquin qu’elle aimait prendre.

Mon Lulu ?
Lulu d'amour ?
Joli coeur ?

Victoria retenait ce petit rire qui lui chatouillait la gorge. Non pas qu'elle se moqua mais n'ayant pas réfléchi à la question, elle se trouvait dépourvue de mots doux pouvant caractériser tout ce qu'elle ressentait pour son jeune amant.

Prince d’Égypte ?
Pharaon de mon cœur ?

L'éventail des petits noms s'élargissait et le rire de Victoria éclata dans la salle de restaurant. Elle tenta de reprendre son sérieux et pour ne point paraitre trop bête, acquiesça au programme proposé...

Oh oui ! oui ! Je serais ravie de visionner l'un de tes courts métrages !

... et se laissa aussitôt submerger par le divin baiser reçu.

Messages : 150 Date d'inscription : 12/10/2012

Le baiser se prolongea encore et toujours. Leurs deux âmes criaient de plaisir à l'unisson, leurs langues se taquinaient, et leurs lèvres étaient vissées, comme des ventouses. Il sourit et recula.

Mmmmh alors nous irons, après avoir suivi ton parcours le long des rives du fleuve de la vie.

Il lui fit un clin d'œil et se recoiffant rapidement se remémora tous les petits noms qui lui étaient venu, tout naturellement, à l'esprit.

Pharaon d'amour ? Mmmh comme c'est excitant d'être appelé ainsi par la femme de ses rêves.

Son rire éclata en même temps que celui de sa complice, et à l'unisson les deux s'envolèrent jusqu'au ciel. Cependant, ayant fini tous les deux leur frugal repas, l'heure était venue de partir. Cessant de jouer du pied, il se rechaussa et, se redressant doucement, il tendit le bras à Victoria.

Ma délicieuse reine, daignerez vous me suivre ? Allons nous amuser, nous l'avons bien mérité !

Sujet: Re: [RP] Heure du déjeuner Mer 21 Nov 2012 - 4:01

Doucement, discrètement le pied de Lucien quitte les jambes, les cuisses de Victoria qui se lève au signal de Lucien, encore un peu ivre des caresses reçues.

Pharaon d'amour ! Oui, c'est assez mignon je trouve. Quoique un peu long, non ?

Un doux clin d’œil avant de rire et de passer son bras sous celui de son tendre amant.

Je vous suis Ô noble Pharaon d'amour ! Où m'emmenez-vous pour nous adonner aux amusements dont je vous vois saliver par avance ?

Coquine, complice, elle lui sourit, tout en le suivant.

Directrice de Croisière Messages : 1285 Date d'inscription : 13/08/2011

FÉVRIER 1953

Directrice de Croisière Messages : 1285 Date d'inscription : 13/08/2011

Il n'est pas tout à fait midi quand Clément et moi prenons possession du Bar du pont inférieur. Peu de clients sont présents, ce qui va me permettre de pouvoir lui demander l'exécution de quelques cocktails.
Telle la passagère lambda, je prends place sur l'un des hauts tabourets près du comptoir et lui indique d'un geste ample de la main qu'il peut prendre place lui aussi mais de l'autre côté du comptoir.

Voilà, voilà, chacun à sa place. Moi côté client et vous côté barman.

Piquée par un amusement que je n'espérais pas, me voilà à me mettre réellement dans la peau d'une passagère assoiffée.

Bonjour, Monsieur ! J'ai une envie terrible d'un cocktail un peu fou ! Quand je dis fou, j'entends par là qui me changerais de l'ordinaire.
Que pouvez-vous me suggérer ?

Je l'observe prendre possession de ses nouveaux quartiers et espère franchement que ce poste saura lui convenir afin qu'il s'ennuie moins sur mon bateau. Il faudra ensuite que je lui présente Jules afin que tous deux coordonnent leurs tours de garde.

Messages : 202 Date d'inscription : 24/01/2016

J'avais suivi la demoiselle jusqu'au pont inférieur et enfin jusqu'au bar. Elle me plaisait bien cette petite. Je la vis prendre place sur un tabouret et je filais derrière le bar. La demoiselle voulait me tester et j'allais lui faire gouter un de mes cocktails préférés. Cocktail tout droit venu du pays des kangourous et dont j'étais presque certain qu'elle ne connaissait pas.

- Bonjour mademoiselle.

Je lui souris. Un de ces sourires ravageurs, il faut bien plaire à la clientèle.

- Un cocktail un peu fou ? Bien mademoiselle. Je vais vous faire boire le cocktail le plus fou que vous n'avez jamais gouté, vous m'en direz des nouvelles.

Je me retournais attrapant les bouteilles dont j'avais besoin. Rhum, soho, grenadine et limonade. Je verse le rhum, le soho et la grenadine dans un shaker avec des glaçons. Et on commence la danse du barman pour épater la demoiselle avant de verser la mixture dans un grand verre. Je ne l'avais pas lâché du regard et attrapant la bouteille de limonade, je terminais de lui remplir son verre. On givre le bord du verre et on ajoute les deux derniers petits détails le citron et la paille.

- Et un Sydney Slinger pour la jolie demoiselle.

Je posais le verre devant elle et attendis son verdict, en espérant que ça allait lui plaire tout de même. Je l'observais attentivement pendant qu'elle sirotait son cocktail.

Directrice de Croisière Messages : 1285 Date d'inscription : 13/08/2011

C'est sans hésiter que Clément se prête à mon petit jeu. Confortablement installée sur mon tabouret, j'observe les attitudes et les gestes de ce nouveau barman. A moi de rester dans la peau d'une voyageuse de passage et de me laisser porter par les saveurs et textures qui vont m'être servies. Finalement, est-ce si désagréable que cela de se sentir passagère et non à la tête de cet immense bateau de croisière ? Bien vite, j’essaie d'oublier tout ce qui me tracasse et me torture sans fin. Enfin, oublier est un bien grand mot : tout au plus puis-je laisser de côté, pour un petit temps, les zones d'ombre de ma vie en perdition.

Les gestes de Clément sont sûrs et dignes d'un barman à bord du Memphis au sein de la grande Compagnie Moore. Je souris en voyant le shaker sauter dans les airs, tournoyer d'une main à l'autre et reprendre place sur le comptoir. J'applaudirai presque devant ce beau spectacle mais point trop n'en faut.
Mon verre est servi. Je m'en saisi et y trempe mes lèvres pour tenter d'en découvrir les composants. Le rhum est le premier élément que j'arrive à détecter immédiatement.

Merci. C'est plutôt sucré avec tout de même la force et la vigueur du rhum. La folie réside dans ces bulles de limonade, non ? J'aime bien.

Je souris, toute fière d'avoir au moins trouvé un élément puis très vite le second avec les bulles de la limonade. La boisson est bien fraîche et se laisse boire. Je savoure mon cocktail par petites gorgées tout en regardant ce jeune homme qui semble être à son aise et dans son élément.

Vous n'aviez jamais occupé tel poste auparavant ? Je trouve vos gestes sûrs et professionnels. A part élever des kangourous quelles sont vos passions, Clément ? Vous permettez que je vous appelle par votre prénom, le temps de cet aparté hors de mes murs ?

Je continue de m'amuser avec cette histoire de kangourous et lui souris.

Messages : 202 Date d'inscription : 24/01/2016

Je lui souris, elle a l'air d'aimer mon breuvage, mais je discerne autre chose dans son regard. Le métier de barman, ce n'est pas que servir à boire, c'est aussi le rôle de confident, et ce rôle là, je savais le tenir. Qui n'a jamais avoué un secret enfoui à un barman après avoir bu quelques verres d'alcool ? Je pose mon regard sur elle, croisant mes bras sur le comptoir.

- Jamais en temps que professionnel, mais entre pote le soir, oui ça m'est arrivé. Je vais vous avoué un secret.

Je me penche au dessus du bar pour lui souffler à l'oreille.

- J'étais même pas sur de réussir, ce que vous avez vu c'était un coup de chance.

Je me mis à rire et reprenant ma place, je lui répondais.

- Vous pouvez m'appelez Clément, ça sera plus simple. A part élever les kangourous, quelles sont mes passions...Et bien élever les koalas, les wombats, les ornithorynques, etc. Et puis la moto. Quand je fais de la moto, j'oublie le reste du monde et...

J'approchais mon visage du sien, et plantais mon regard dans ses beaux yeux.

- Je crois que c'est ce qu'il vous faut, belle demoiselle.

Je lui fis mon regard, et mon sourire le plus charmeur.

- Même si mes cocktails sont affreusement délicieux, c'est d'évasion dont vous avez besoin. On ne se connait pas et je comprendrais votre refus, mais une fois arrivé à Edfou, laissez moi vous enlevez tout une journée, en toute amitié.

Je me redressais et changeant de conversation pour ne pas la mettre mal à l'aise, je souris bêtement avant de lancer.

- Alors suis-je assez beau...euh...bon pour devenir votre barman préféré ?

Directrice de Croisière Messages : 1285 Date d'inscription : 13/08/2011

Lorsque Clément s'approche de moi pour, dit-il, m'avouer un secret, je l'écoute avec attention en continuant de siroter mon verre qui touche d’ailleurs à sa fin. Ce qu'il m'annonce me fait sourire. La chance ? Mince alors, pourvu qu'elle dure. Je repose mon verre sur le comptoir, aussi vide que s'il n'avait jamais contenu quoi que ce soit en j'en viens à grignoter la rondelle de citron, histoire de rafraîchir mon haleine.

Nous avons tous un capital chance dans la vie. Je vois que vous faites bon usage du vôtre et c'est tout à votre honneur. On ne peut pas en dire autant de certains.

Dans le lot, je me mettrais bien dedans car avec tout ce qu'il m'arrive, je ne pense pas que l'on puisse mettre çà sur le compte de mes maladresses ou de mes mauvais choix.
Avec allant, je pousse mon verre vide sous le nez de Clément et lui annonce fièrement.

J'ai tout bu, jusqu'à la dernière goutte, signe que votre cocktail était fort goûteux. Que pourriez-vous me proposer d'autre ?

J'ouvre des yeux ronds à la remarque d'une vie qui manquerait probablement d'évasion dans le monde. Au fond, ces dernières années à part l’Égypte en long, en large et en travers, qu'ai-je vu d'autre ? J'ai vingt-huit ans et mes quatre dernières années se sont déroulées dans ce pays sans autres voyages à part mes allers-retours à New-York. Je secoue un peu la tête tout en réfléchissant.

En ... en moto ? Mais je n'ai jamais conduit de moto moi !

J'en oublie que l'on peut être passager en ne me focalisant que sur le fait de conduire une moto. Je souris timidement sans m'offusquer le moins du monde de l'invitation qu'il vient de formuler.

Et puis d'abord, j'ai pas de moto, Clément. Alors çà va être compliqué, vous ne pensez pas ? Et, oui oui, vous êtes aussi beau que bon barman !

Dis-je en riant afin de noyer le poisson de mes compliments offerts au jeune homme.

Messages : 202 Date d'inscription : 24/01/2016

J'éclatais de rire. Il ne me semblait pas lui avoir proposer de conduire la moto mais bel et bien de l'enlever et de la faire monter sur ma moto. Tout en lui préparant le futur cocktail, je ne pouvais m'empêcher d'être inquiet pour ce petit bout de femme qui malgré qu'elle essayait de se montrer solide, bouillait à l'intérieur. Je posais les verres de type shooters devant elle et lui souris.

- Et à présent un petit tour de magie.

Je pris soin de ne pas trop secouer le shaker et souriant plus largement encore, je versais le "Rainbow shot the sheriff" dans les 10 petits verres d'une traite, ceux-ci prenant les couleur de l'arc-en-ciel, avant de lancer un grand Tadammm. J'étais fier de mon coup.

- Voilà pour vous belle demoiselle. Pour la moto, je serais votre chauffeur. Je n'aime pas voir la tristesse sur le visage d'une femme, et même si vous faites des efforts pour le cacher, je vois bien que cela ne va pas.

Je la laissais boire ces verres et me dire ce qu'elle en pensait.

- Je vous enlèverais une journée, et le soir quand vous remonterez sur le bateau, vous aurez retrouver votre jolie sourire. Oh ! pas celui de façade, hein, on me l'a fait pas à moi, mais ce sourire qui montre que vous êtes heureuse. De toute façon, je ne vous lâcherais pas tant que je ne serais pas satisfait du résultat.

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